Quand on voyage il y a aussi... l'envers du décor. Qu'avons nous laissé derrière nous ?
- Il y a la question de l'impact environnemental sur le lieu visité.
Comment ne pas se sentir responsable lorsque ceux-ci sont les restes d'un repas/collation pris en plein trek ou dans un petit restaurant sur la plage ?
Le voyage m'a dégouté du tourisme de masse... et je n'ai plus envie de conseiller une destination plutôt qu'une autre ou de faire des recommandations,, parce que les lieux populaires et la course au sensationnel transforment l'environnement convoité qui en conséquence perd de son authenticité.
Alors à nous de nous différentier, de voyager de manière plus responsable en ayant conscience de notre propre impact. De partir en voyageur et non en touriste, de préserver plutôt que de consommer. Prendre le temps de découvrir un peu et doucement, à défaut d'en faire trop et de consumer les lieux que nous foulons.
- Vient la question de l'impact social.
Pour que les fruits de cette économie soit re-distribués de manière juste, au touriste d'aller à la rencontre directe de sa population, d'entreprises locales équitables, de donner sa chance aux adresses moins connues et/ou non référencées dans les bibles touristiques.
Le paradoxe du tourisme est qu'il dénature ce qu'il est parti cherché. Si l'on ne considère plus le voyage que comme la visite de lieux mais comme la visite de ses habitants cela implique une adaptation et un respect supplémentaire. Un échange humaniste et non seulement marchand.
Voyager nous pousse à être plus attentif à ce(ux) qui nous entoure(nt).
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