Inspiraction

Jeunes branches coupées de nos origines. Bouts d'essentiels et rappels à la vie. Bifurcations vitales et fougues temporaires. Florilège de ramifications et bribes de volonté. Tergiversation et recueil de vécus. Brindilles d'éclaircissement et faisceau de paix. Des rameaux d'espoirs.

Ce 1er avril, le rire laisse plutôt place aux larmes. La voir en fin de vie me désarme. Ma grand-mère a 84 ans, Je la connais depuis ses 49 ans. Je l'ai vue et j'ai pensé au tableau "Le Cri". Elle ne parlait plus, elle tremblait et je me suis dit. Que retient-on d'une vie ? Elle était seule à jouer au Freecell,  Elle allait au Bridge et au Yoga. Elle se trouvait grosse et pas vraiment belle,  Son programme TV, c'était sa saga. Elle me disait, "on croit toujours qu'ailleurs c'est mieux". Petite, en Suède, Argentine et en Ethiopie. Elle a apprit à se détacher de ses envies. Elle était la 3ème d'une famille de six soeurs. Son père, décédé en 1990, lui faisait peur. De son deuil elle n'en sortit pas, la dépression ne la quitta pas. Des Phalènes, d'Ascain et de Martha's Vineyard, D'une femme, mère enfant, jugée couarde. Honte familiale à porter, c'est monstrueux Mariage arrangé, quoi de plus odieux ? Divorcée féministe, ell

J'oscille entre sentiment de plénitude et envie de renouveau. Aïe, ça recommence.  La peur s'invite, égale à celle qui m'a fait douter cinq bonnes minutes avant de me jeter la tête vers le bas et de sentir l'élastique me secouer sous le pont d'Arudy.  J'en ai des frissons.  J'ai pensé à ceux qui m'ont inspiré à me dépasser et j'y suis allé avec la peur au ventre. Et avec du recul, je suis contente de l'avoir fait.  "Aussi difficile que la vie puisse paraître, il y a toujours quelque chose que vous pouvez faire et réussir. Il est important de ne pas abandonner." Stephen Hawking   Aujourd'hui, 28 mars, c'est la journée où a été inventé la théorie du Big Bang (il y a 74 ans) . Et si nos grands sauts dans le vide précédaient nos expansions ?  Les évènements s'imbriquent et je m'engage à réitérer le processus d'écriture pour donner un nouveau souffle de vie à mes inspir'actions.

On m'a offert ce roman pour mon anniversaire. 655 pages ponctuées de citations, d'anecdotes de vies et de morts, de correspondances amoureuses, d'abandons, de tragédies et de moments beaucoup plus heureux.  Une garde-barrière orpheline qui affronte la perte à plusieurs reprise et qui retrouve la vie en cultivant son jardin et son cimetière... Une histoire qui parle d'amours impossibles, de morts invisibles et d'espoir. Une vraie poésie... "Avec le temps va, tout s'en va, on oublie les passions et on oublie les voix..." "L'essentiel est invisible pour les yeux"

Lorsque la vie professionnelle repose sur les délais , les retards . Vouloir faire ce qui nous procure une joie immédiate et proche plutôt que la tâche, le devoir, la paperasse , le travail qui ne procure pas de satisfaction dans son exécution... La rébellion à l'état brut. Voguer vers les contrées de son imagination, celles où le zen et la folie nous emporte.   Remettre au sur-lendemain la tâche qui nous enquiquine.   Plonger dans la créativité, la spontanéité , l'action distraction, l'échange, la planification de futurs plus exotiques. Sortir du train train. Se forcer à y revenir. Puis repartir encore de plus belle et flâner vers des secondes d'éternité .

A Hong Kong, en été, il fait lourd ! L'humidité est à son comble et le ciel pas toujours bleu. (Aujourd'hui, pluie battante). Et ces jours-ci, la Riviera de L'Orient fait pâle figure à côté de la Côte d'Azur. Sans mentionner que la semaine dernière un typhon est passé par là.   Toutefois, nous avons eu quelques très belles éclaircies début août.   Et en plus nous étions en bonne compagnie, puisque Andréa (ma petite soeur) a passé 2 semaines parmi nous. Nous en avons profité pour s'essayer au Taï Chi.   Comme un petit air de nostalgie, la vidéo qui suit tombe à pic.  En prime, Hong Kong : pleine de contrastes, de soleil et de poésie.    So Long, My Hong Kong   Superbe vidéo, n'est-ce pas ?

J'aime les grands départs et le voyage qui nourrit, transporte et donne des ailes. Vive l'aventure, l'humanisme, l'étonnement, les surprises et la re-découverte des lieux qui nous sont chers... !! Se déplacer, se confronter à d'autres styles de vie, apprendre d'autres cultures, changer de rythme, s'émerveiller. Croiser tant de monde dans les aéroports et être piquée de curiosité. Prendre le temps de lire, de rêver...la tête dans les nuages ! Voyageuse dans l'âme, je suis d'ici et d'ailleurs. Quitter ses proches pour mieux se retrouver . A bientôt beaux pays ! P.S: Français ne déprimez pas, le pays est si agréable à vivre ! En direct de l'aéroport d'Amsterdam ;) Le partage n'a pas de frontières.

Depuis mon dernier post, il a commencé à pleuvoir et la température a quelque peu baissé (autour de 20°). Alors on sort son para-pluie ou on en achète un dans les petites supérettes ouvertes 24h/24 (bien pratique quand on a oublié ou perdu le sien...). On va au cinéma ... ...voir  Life of Pi's * ou Argo**  . *"L'Odyssée de Pi" : Un film qui ne nous a pas laissé indifférents par ses paysages (génial en 3D), ses milles couleurs  (préambule à mon prochain voyage en Inde), son suspens qui nous tient en alerte, (Loïc, pour la première fois, n'a pas dormi de tout le film !), son histoire racontée et ses multiples messages (un zeste de spiritualité et de métaphores...) ! Une belle leçon de vie: prise de risque, affrontement de ses peurs, aventure, dépassement de soi et espoir... Je ne vous en dit pas plus (car il y a des surprises) et vous conseille vivement d'aller le voir ! ** Argo: nom de code du film dans le film. Le scénari

Prendre le temps de comprendre, prendre le temps de savourer, d'observer, de ne penser à rien, de rire, prendre le temps de rêver ... C'est l'été ! La chaleur nous ralentit, elle nous oblige à prendre un rythme plus lent, à nous reposer aussi. Il y a un peu d'apathie, de langueur, de farniente et de paresse dans tout ça.  Malgré le fait que ce soit pêché, la paresse permet aussi de lâcher prise.  « Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances. »   (Mark Twain)

Nous vivons à la minute près, dans un environnement en pleine mutation, imprévisible, changeant. Les nouvelles technologies ont pris place dans notre quotidien. Nous avons appris à surfer, à zapper pour s'informer plus vite. C'est l'ère de l'instantané, de l'exigence, des remises en questions, de l'impatience ... Frénétiquement,  on passe d'une activité à une autre, on fait disparaître, on fait apparaître, on a l'impression de maîtriser (l'information, nos activités...) mais qu'en est il au final? On se dit multi-tâches, on papillonne. Le risque: la dispersion, l'inconstance, le manque de persévérance. Car on zappe aussi nos relations. La fidélité semble être une entrave à la réalisation de soi et à sa propre liberté. Le changement nous guette, nous sommes une génération d'insatisfaits, en quête de toujours plus de plaisir.  Mais "sans transition" (clin d'oeil à la marionette de PPDA),  le mieux n'est-il pas l'e

"Cours y vite, cours y vite, il va filer." C'est le temps qui nous échappe. Tout s'accélère, les distances ne sont plus des obstacles, efficacité, productivité, réactivité... Plus de place pour rêver, pour prendre le temps de bien faire les choses, pour prendre le temps de  d'écouter, de s'écouter. Après quoi nous courons? Celui-ci court pour la gloire, celui-là court à sa perte! disait si bien Raymond Devos. Stop au trop de stress, au trop de speed, à l'urgence.. Tournons nous vers un développement plus durable, ralentissons, savourons l'instant, mangeons moins vite... Essayons tout du moins. Allez je vous laisse, il faut que je file! "Que de temps perdu  à gagner du temps! "   Paul Morand