Inspiraction

Ce 1er avril, le rire laisse plutôt place aux larmes. La voir en fin de vie me désarme. Ma grand-mère a 84 ans, Je la connais depuis ses 49 ans. Je l'ai vue et j'ai pensé au tableau "Le Cri". Elle ne parlait plus, elle tremblait et je me suis dit. Que retient-on d'une vie ? Elle était seule à jouer au Freecell,  Elle allait au Bridge et au Yoga. Elle se trouvait grosse et pas vraiment belle,  Son programme TV, c'était sa saga. Elle me disait, "on croit toujours qu'ailleurs c'est mieux". Petite, en Suède, Argentine et en Ethiopie. Elle a apprit à se détacher de ses envies. Elle était la 3ème d'une famille de six soeurs. Son père, décédé en 1990, lui faisait peur. De son deuil elle n'en sortit pas, la dépression ne la quitta pas. Des Phalènes, d'Ascain et de Martha's Vineyard, D'une femme, mère enfant, jugée couarde. Honte familiale à porter, c'est monstrueux Mariage arrangé, quoi de plus odieux ? Divorcée féministe, ell...

Ce petit roman a été une révélation. Il répond à la question : d 'où vient notre manière d'aimer ? Et bien nous ne sommes pas seuls dans une histoire d'amour, il y a toutes ceux et celles qui  ont aimé avant nous. Et ce poids est d'autant plus pesant, si nous n'avons pas résolu nos blessures d'enfance. C'est l'histoire de cet héritage familial qui peut nous empêcher d'aimer  ou de s'engager.  Qui explique que les paroles et les actes soient parfois divergents. Notre inconscient peut être attiré par des comportements et/ou situations qui nous ont blessé auparavant.  On ne change pas son enfance, mais on peut changer la vision que l'on en a. Comprendre nos racines, nos réactions, les éléments fondateurs de notre comportement.  Pour qu'une relation fonctionne, il faut des deux côtés du courage et  de la maturité . Il faut apprendre à compter sur soi-même pour ne plus être dans l'insécurité psychologique. La fin d...