Nous profitons de ces quelques temps d'éloignement pour nous pencher sur un sujet qui est au coeur de toute relation. Pourquoi la distance peut rapprocher ? Comment entretenir le désir ?
Et si le désir durable s'apparentait à un jardin bio ? Entretenu de manière naturelle, authentique, vraie. Pas forcément ordonné, pas artificiel, pas parfait mais définitivement sain et savoureux.
D'après la psychologue Esther Perel (ci-dessous), le désir durable est la conciliation de deux besoins fondamentaux:
1. le besoin de sécurité (fiabilité, stabilité, permanence)
2. le besoin d'aventure (de nouveauté, de risque, de la surprise, du voyage).
On retrouve là deux volontés opposées puisque :
D'un côté, l'amour souhaite avoir, connaître, minimiser la distance et se tourner vers l'autre.
Et de l'autre, le désir ne veut visiter l'autre que de temps en temps et garder son jardin secret.
La bonne nouvelle : c'est un paradoxe à gérer et non un problème à résoudre. Un peu comme la jalousie, on ne s'en débarrasse pas, on apprend simplement à la maîtriser. D'accord... mais comment ?
En laissant son espace à chacun et en cultivant les ingrédients propices au désir : épanouissement personnel et confiance en soi, mystère, imagination, surprise, nouveauté. Il nous faut donc de la liberté pour ne pas étouffer et de la complicité pour ne pas "en venir à aimer son désir plus que l'objet de son désir"*.
A méditer...
*(citation détournée de Nietzsche)
Et si le désir durable s'apparentait à un jardin bio ? Entretenu de manière naturelle, authentique, vraie. Pas forcément ordonné, pas artificiel, pas parfait mais définitivement sain et savoureux.
D'après la psychologue Esther Perel (ci-dessous), le désir durable est la conciliation de deux besoins fondamentaux:
1. le besoin de sécurité (fiabilité, stabilité, permanence)
2. le besoin d'aventure (de nouveauté, de risque, de la surprise, du voyage).
On retrouve là deux volontés opposées puisque :
D'un côté, l'amour souhaite avoir, connaître, minimiser la distance et se tourner vers l'autre.
Et de l'autre, le désir ne veut visiter l'autre que de temps en temps et garder son jardin secret.
La bonne nouvelle : c'est un paradoxe à gérer et non un problème à résoudre. Un peu comme la jalousie, on ne s'en débarrasse pas, on apprend simplement à la maîtriser. D'accord... mais comment ?
En laissant son espace à chacun et en cultivant les ingrédients propices au désir : épanouissement personnel et confiance en soi, mystère, imagination, surprise, nouveauté. Il nous faut donc de la liberté pour ne pas étouffer et de la complicité pour ne pas "en venir à aimer son désir plus que l'objet de son désir"*.
A méditer...
*(citation détournée de Nietzsche)
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